En plus de joindre les différents devis des professionnels de santé qui suivent ou qui seront amenés à suivre votre enfant, il faut expliquer le pourquoi et le comment de ces frais. Faites un petit explicatif des frais que vous avez engagés ou que vous souhaitez engager pour votre enfant, quel est le bénéfice ? En quoi est-ce important pour votre enfant ? Il existe un barème avec des paliers de dépenses et c’est en fonction de ce barème et de votre réduction de votre temps de travail que vous est attribuée l’AEEH de base avec ou non le complément.
Les éléments suivants méritent d’être signalés car ils mettent en lumière la sur-adaptation nécessaire pour atteindre un quotidien subnormal :
- Réduction du temps de travail
- Aménagement du temps de travail
- Fatigue excessive durant le temps de travail
- Moral particulièrement déprimé non lié au travail
Il est important de justifier vos dires en joignant les documents pertinents (arrêt de travail, courrier pole emploi...)
Ici aussi, il va falloir vous pencher sur toutes ces petites choses que vous ne voyez plus tant vous les avez intégrées comme « normales » alors pourtant elles ne le sont pas et relèvent de difficultés persistantes chez votre enfant. Pour cela, votre enfant doit être comparé à un enfant neuro-typique du même âge.
Décrivez une journée type de votre enfant en tenant compte de tous les aspects relatifs à l’autonomie. Précisez donc bien chaque aspect et veillez à ce que cela soit repris au même niveau dans le certificat médical et dans le GEVAsco.
En effet, si dans le projet de vie vous dépeignez un portrait catastrophique de votre enfant mais que dans le certificat médical et dans le GEVAsco les professionnels qui le remplissent mettent en avant un enfant autonome, cela créera une incohérence qui certainement ne vous sera pas favorable.
Rappelez-vous que vous êtes le meilleur ambassadeur de votre enfant !
Cet item vous tient particulièrement à cœur, il est important de bien détailler les difficultés rencontrées à ce niveau. Cependant, gardez à l’esprit que la commission qui va siéger pour déterminer le taux de handicap de votre enfant va s’appuyez sur les 5 éléments cités au départ.
Évoquez aussi les pistes que vous envisagez pour aider votre enfant : Aménagements scolaires (PPS, matériel adapté, AVS, ULIS, SEGPA… voir orientation dans un centre.
Vous avez souvent conscience de cet impact et pourtant vous oubliez d’en parler. La famille elle aussi est touchée et c’est bien normal qu’elle le soit puisque tout tourne au rythme du handicap. Les moments qui permettent normalement aux familles de se relaxer, de prendre du bon temps, de jouer…, sont extrêmement restreints du fait de l’aspect chronophage engendré par le handicap.