Face à ces contraintes, plusieurs solutions permettent d’épargner sans impacter l’allocation de votre enfant.
Les livrets réglementés : une sécurité absolue.
Bonne nouvelle, certains livrets d’épargne sont totalement exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux, ce qui signifie qu’ils ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’AAH. Il s’agit notamment du Livret A, du Livret de Développement Durable et Solidaire
(LDDS) et du Livret d’Épargne Populaire (LEP).
✔️ Avantage : L’épargne reste disponible à tout moment, sans risque pour l’AAH.
L’assurance-vie avec l’option Épargne Handicap : un levier méconnu
Peu de familles le savent, mais un contrat d’assurance-vie bien structuré peut être un excellent outil pour préparer l’avenir sans mettre en péril l’AAH.
En optant pour un contrat Épargne Handicap, les gains sont fiscalement avantageux :
- Après huit ans, seules les plus-values sont imposables.
- Les rentes viagères issues du contrat n’impactent pas l’AAH tant que la part imposable reste sous 1 830 € par an.
✔️ Avantage : Une rente pour l’avenir, sans risque immédiat sur l’AAH.
Bien anticiper pour éviter les mauvaises surprises
Si la tentation de constituer une épargne pour son enfant est légitime, encore faut-il le faire avec précaution. Une mauvaise stratégie peut se traduire par une perte financière importante, l’AAH étant parfois la seule ressource d’un jeune adulte en situation de handicap.
Les familles ont donc tout intérêt à se tourner vers des conseillers spécialisés pour sécuriser leur épargne tout en garantissant l’accès aux aides existantes. En optant pour des solutions non fiscalisées ou fiscalement avantageuses, il est possible d’épargner sans compromettre le présent et l’avenir de son enfant.
À retenir : Ne laissez pas une mauvaise stratégie d’épargne réduire l’AAH de votre enfant. Privilégiez les placements exonérés et renseignez-vous sur l’Épargne Handicap pour protéger ses droits tout en préparant son avenir.